La dimension religieuse du référencement

eMarketingServices.fr | July 5th, 2009 - 12 h 25 min

Qui l’eût cru ? Le référenceur n’est-il pas une forme d’évangéliste des bonnes pratiques sur Internet œuvrant pour une plus grande fidélisation des visiteurs et conversion des utilisateurs ?

C’est que la Bible est pleine de métaphore. Et quoi de mieux qu’une métaphore pour décrire le travail du référenceur ? C’est donc en ce dimanche, jour du Seigneur, que je choisis de partagé cette vue très personnelle. Partagez-vous aussi cette opinion ?

Le référenceur, un évangéliste

Moise, le Référenceur

Moise, une figure allégorique du Référenceur ?

Le référenceur est avant tout un évangéliste des bonnes pratiques en termes du référencement, à moins qu’il ne soit un faux-prophète et prêche des pratiques obscures (Black Hat SEO). Il comprend Internet, connaît les subtilités du fonctionnement des différents moteurs de recherche mais ne se perd pas en promesses illusoires au risque de se retrouver dans le purgatoire d’une Sandbox et ne jamais trouver la terre promise du positionnement.

Le référencement, une religion

Le référencement est bel et bien une religion. Il faut en effet être animé d’une certaine passion pour voué sa vie à Internet et comme partout ailleurs, rien de grand ne peut s’accomplir sans cette passion. Le référenceur oscille constamment entre l’espérance et l’exaltation de la foi et des moments de solitude et de doutes inévitables. La passion peut cependant être à double tranchant. Gare à ne pas s’égarer et se perdre dans les limbes d’Internet, sans plus aucun contact avec la vie réelle.

La mystique du référencement

Le référencement ne s’enseigne pas. Il n’y a de véritable catéchèse du référencement que l’expérience en elle-même. S’il existe des règles, ces fameuse lignes de conduites ou tables de la loi dictées par les principaux moteurs de recherche, chacun au final se forge ces propres techniques à partir de ces échecs et réussites personnelles. D’où, peut-être, la dimension mystique du référencement qui oscille entre science et art, et dont les grands pontes sont jalousés pour leurs incompréhensibles et outrageuses réussites. Mais gares à ceux qui vous diront : “La vérité, mes frères, je vous le dit et ne l’oubliez pas, réside dans la validité de la Forme, la qualité du Contenu ou la toute-puissance du Lien…”. Méfiez-vous ! Aucune vérité n’est éternelle dans le monde fluctuant du référencement !

Le travail de référencement, entre fidélisation et conversion

Enfin, l’objectif ultime d’un référenceur n’est pas le quantitatif mais le qualitatif. Il cherche à tout prix un générer un trafic de visiteurs fidèles et convertibles en consommateurs. Un bon référenceur, en bon pèlerin, vous guidera sur le chemin de croix du positionnement et le calvaire de la conversion.

Conclusion

Vous l’aurez compris, le référencement est véritable sacerdoce, difficilement supportable s’il n’était pas entouré d’une communauté de frères, souvent concurrents et parfois ennemis, qui permettent d’accomplir ce travail personnel et de longue haleine.